Les algues : une solution pour la planète !
L’auteure Régine Quéva nous explique dans son livre que :
LE CHANGEMENT A COMMENCÉ…
De plus en plus de citoyen-nes dans de nombreux pays prennent conscience de l’urgence à devoir changer le monde pour respecter la nature, les sols, les animaux… la planète entière. Ce changement passe par une remise en cause de nos gestes quotidiens : se nourrir, prendre soin de soi, faire ses achats, se déplacer…
En Europe, la part des « végétacool » (terme que je préfère à celui de « flexitariens ») augmente chaque année. En France, elle est passée en deux ans seulement du quart au tiers des foyers français. Réduire sa consommation de viande, choisir des aliments locaux de qualité, manger moins et manger mieux sont des habitudes qui gagnent enfin du terrain. Dans ce contexte, découvrir la cuisine aux algues s’impose pour gagner en saveur, en goût, en protéines végétales et pour d’autres raisons encore.
Les cultures d’algues en pleine mer ne génèrent pas d’effet de serre et produisent de l’oxygène. Elles captent et stockent long terme le CO2 pour le restituer et aident ainsi à lutter contre le réchauffement climatique.
Ce « carbone bleu » naturellement séquestré par les algues et réémis semble plus efficace que le carbone stocké par les végétaux terrestres. Les végétaux marins produisent entre 70 et 80 % de l’oxygène de l’atmosphère (soit environ 330 milliards de tonnes d’oxygène par année).
Quant à l’empreinte carbone des différentes récoltes d’algues, c’est essentiellement le coût de carburant qui est le plus impactant (bateaux, tracteurs, transport en camion). Le bilan carbone des cultures d’algues est extrêmement bas : 296 kg par tonne de protéines consommables loin derrière toutes les productions de viande.